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VIDEO. Dîner royal à l’Elysée pour Elizabeth II – Femmes dans la société – La Parisienne

Vue dans le Parisien

 

Dîner royal à l’Elysée pour Elizabeth II

Welcome to Elizabeth II ! La reine d’Angleterre arrive aujourd’hui jeudi en France pour une visite d’Etat qui durera jusqu’à samedi à l’occasion des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement. Accompagnée de son époux, le prince Philip, Sa Majesté est l’invitée de François Hollande.

La dernière visite d’Etat d’Elizabeth remonte à 2004. Après un voyage en Eurostar et un accueil « technique » (bouquets et drapeaux à la gare du Nord), le président l’accueillera sous l’Arc de Triomphe puis descendra les Champs-Elysées avec la reine, escortés par la garde républicaine.

Le président a troqué sa Citroën DS5 pour une Renault Vel Satis blindée et plus confortable. L’Elysée avait pensé à ressortir la Citroën SM utilisée par la reine en mai 1972 lors de sa visite au président Pompidou. Mais la voiture est un peu basse… Elizabeth II est l’une des stars du 70e anniversaire du Débarquement, elle qui s’était engagée pour conduire des ambulances. Mais le clou de cette journée historique promet d’être le dîner d’Etat, demain soir à l’Elysée, « une tradition monarchique reprise par la République », dit Laurent Stefanini, chef du service du protocole. Symbole de l’ambiguïté d’une France républicaine mais nostalgique du faste de la monarchie. Depuis plusieurs semaines, une armée de cuisiniers, intendants, œuvrent pour offrir le meilleur de la French touch. Exceptionnellement, l’Elysée a accepté d’ouvrir ses portes à notre journal pour découvrir de l’intérieur les préparatifs de ce dîner que chacun espère… parfait.

Les coulisses du dîner de la reine à l’Elysée

De Rungis aux cuisines

« Le menu de la Reine » : l’enquête aurait pu être signée Sherlock Holmes. Voilà des semaines que les limiers de l’Elysée cherchent à cerner les goûts mais aussi les interdits alimentaires de Sa Majesté. L’ambassade de France à Londres et Buckingham Palace ont été sollicités. Pas de cheval, donc, pour cette passionnée d’équitation et des plats pas trop aillés. « On va éviter les cuisses de grenouille à l’ail ou les escargots persillés », sourit-on en cuisine. Le menu est élevé au rang de secret d’Etat. Une certitude, Hollande a validé le repas qu’il revient à Guillaume Gomez, le chef cuisinier, de préparer.

« Hummm, ça sent le maïs… » Direction Rungis à l’aube en ce mercredi pour Gomez, meilleur ouvrier de France. La reine veut du foie gras. Quitte à fâcher le prince Charles, son fils, qui l’a banni de sa table pour cause de gavage trop cruel… A la maison Masse, fournisseur officiel depuis Pompidou, on a ce qu’il faut. Emballé, le foie gras du Périgord déboule sur un chariot. Tout y passe. La texture, d’abord. « Celui-là est bien lisse, ça donnera un bon résultat », diagnostique le cuisinier. La couleur, ensuite. Un peu jaune, c’est parfait mais trop de sang, et le paquet est écarté. L’odeur, enfin. « Hummm, ça sent le maïs, parfait ! » Quelque 6 kg de foie gras atterrissent dans la balance. Tous finiront en terrine. A 32 € le kilo, l’affaire est jugée plutôt bonne. Car en période de disette budgétaire, l’Elysée veille au grain. Le caviar ? Terminé ! Et sur les truffes, Gomez ne portera qu’un regard…

La bataille du camembert. De la rue, la fromagerie Nicole Barthélémy à Paris ne paie pas de mine. Mais, à l’intérieur, gouda aromatisé, tome sarde, camemberts… Des fromages par dizaines ! « J’en ai fait passer dans la valise diplomatique de Raymond Barre quand il était Premier ministre de Giscard d’Estaing, ça a été la razzia en Chine », raconte la fromagère. L’intendant adjoint a été clair : « Un dîner d’Etat, ça va vite, il faut que les invités identifient ce qu’ils mangent et qu’ils aient le choix. » Donc un plateau de cinq fromages. Direction l’arrière-boutique pour la dégustation avec le cuisinier. « Le fromage, c’est comme les hommes, c’est trompeur », rit Nicole. Le nez dans un reblochon, Gomez est ravi. Mais l’attention se concentre sur trois camemberts. Celui-ci est trop rustique, celui-là est bien crémeux. On s’arrête sur ce camembert d’Isigny-sur-Mer autant pour le symbole (Isigny, l’une des premières villes normandes libérées en juin 1944) que pour ses qualités : « Il est doux et a une bonne longueur en bouche. » La reine aura droit aussi à du roquefort (« pas trop suintant »), un comté, du reblochon, un valancey. Du classique.

Coup de feu pour une vingtaine de cuisiniers. Ce qui sera servi à la souveraine ne fait plus guère de doute : foie gras, agneau de Sisteron aux petits légumes, fromages et dessert à l’évocation mystérieuse : « Sensation d’été ». « Du classique mais pas trop simple car ça ne correspondrait pas au standing de la reine », explique Gomez. Sur la couverture du menu, la gravure utilisée il y a cent ans lors de la visite d’Edouard VII, une Marianne enlaçant les drapeaux français et anglais. Mais les convives n’auront pas droit aux 20 plats (truite saumonée, poulardes de Bresse, etc.) proposés à l’époque. Dans les sous-sols de l’Elysée, la préparation est déjà en cours. Le jour J, la brigade Gomez sera au grand complet avec une vingtaine de cuisiniers au feu.

La VIDEO. 

Le Parisien

 

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SUR LCI TF1

DOSSIER : LES 70 ANS DU DÉBARQUEMENT →
Elizabeth II débarque à l’Elysée : un dîner royal déjà sur le feu
par Ambre Deharo
le 05 juin 2014 à 11h36 , mis à jour le 05 juin 2014 à 13h48.

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PEOPLE
La reine d’Angleterre est attendue en France jeudi 5 juin à l’occasion du 70ème anniversaire du Débarquement. L’Elysée lui a, évidemment, réservé un accueil royal. Avec notamment une attention toute particulière pour le dîner d’Etat de vendredi soir.

L’Elysée se plie en quatre pour Elizabeth II. Une autre formulation ne pourrait mieux décrire les efforts du palais pour satisfaire les moindres attentes de la reine d’Angleterre. Pour sa cinquième venue en France, à l’occasion du 70ème anniversaire du Débarquement, la monarque – connue pour être très francophile – sera ‘chouchoutée’ par ses hôtes. Et cela commence par un dîner aux petits oignons.

Le Parisien dans son édition du jeudi 5 juin révèle ainsi qu’une de ses équipes a suivi les préparations du dîner d’Etat qui aura lieu vendredi à l’Elysée. Dès le début, les plats à l’ail typiquement français comme les cuisses de grenouille ont été écartés. Et pas non plus de viande de cheval. La monarque est en effet une grande fan d’équitation. D’ailleurs à 80 ans, elle monte toujours à cheval régulièrement.

Classique mais pas trop

Si officiellement le menu servi à Elizabeth II lors de ce dîner d’Etat reste secret, le Parisien se risque à quelques hypothèses : foie gras en entrée (six kilos préparés en terrine ont été achetés à Rungis), agneau de Sisteron aux petits légumes en plat principal, un plateau de cinq fromages (roquefort, camembert, comté, reblochon etvalençay) et un dessert dont seul la ‘thématique’ a été évoquée : « Sensation d’été ». Côté boisson, pas de risque. La sommelière de l’Elysée, Virginie Routis, qui a passé trois ans à exercer en Angleterre, a prévu un bordeaux rouge, du champagne et un sauterne blanc. L’époux de la reine, le prince Philip, aura pour sa part droit à un petit traitement de faveur : de la bière anglaise en lieu et place du champagne.

Plus de 200 invités : Carole Bouquet, Jane Birkin… et Arsène Wenger

Outre la reine Elizabeth II, star incontestée de ce dîner d’Etat, l’Elysée accueillera au total 220 convives pour l’occasion. Tous ne sont d’ailleurs pas issus de la classe politique française ou de la diplomatie mondiale. Plusieurs personnalités du monde artistique devraient également être présentes à commencer par Carole Bouquet, Charlotte Gainsbourg et Jane Birkin, la plus française des artistes britanniques. Le monde du sport sera également représenté par l’ancienne tenniswoman Marion Bartoli (vainqueur du tournoi de Wimbledon en 2013) et par Arsène Wenger, manager du club de foot anglais d’Arsenal.

 

LIEN VIDÉO

 

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